Thérapie

Qui est concerné et quand ?

Toute personne qui à un moment de sa vie se sent démunie et prend conscience qu’elle a besoin d’aide, de soutien.
Quand certains événements sont vécus de façon tellement bouleversante, traumatisante que les ressources habituellement suffisantes pour y faire face ne fonctionnent plus ou mal : perte d’emploi, maladie, séparation, deuil …
Quand les conditions de vie changent, sont contraignantes et qu’il devient difficile de s’y adapter : déménagement, risque de burn-out, départ des enfants…
Quand on se sent enfermé dans des états dépressifs, dans un mal être récurent, quand on se vit cerné par l’anxiété, l’angoisse.
Quand on souffre de troubles invalidants comme les phobies, les TOC, par exemple. Quand on se sent la proie de tempêtes émotionnelles ou au contraire quand il est difficile d’avoir accès à ses émotions et de les exprimer.
Quand les relations aux autres sont difficiles, insatisfaisantes et dans la répétition.
Quand on éprouve le besoin de mieux se connaître.

Je reçois des adolescents, des adultes, des couples et des familles. 

Quelle thérapie ?

Il existe cinq courants principaux :
La psychanalyse et les psychothérapies d’inspiration analytique : l’accent est mis sur les conflits refoulés dans l’inconscient, travail surtout intrapsychique.
La thérapie comportementale et cognitive, centrée sur les cognitions et les comportements.
Les thérapies de l’unité corporelle qui s’attachent à restaurer par les sensations, la fluidité corps-esprit.
Les thérapies systémiques et l’analyse transactionnelle : le focus est sur l’interrelationnel dans le contexte présent.
Les thérapies humanistes dont fait partie la Gestalt-thérapie, se préoccupent de l’individu dans toutes ses composantes : corporelle, émotionnelle, cognitive, familiale, sociale, spirituelle.
Ces approches s’ouvrent de plus en plus les unes aux autres : le cadre de la psychanalyse s’assouplit, les thérapies cognitives et comportementales intègrent peu à peu les affects et les thérapies humanistes, les facteurs cognitifs.

À mon sens, quelle que soit la technique choisie, c’est bien la relation thérapeutique qui est primordiale. 
J’ai choisi la Gestalt-thérapie et je me vis comme thérapeute humaniste : chacun est un monde de sensations, d’émotions, de pensées en interaction permanente avec l'environnement.
C’est pourquoi pendant le déroulé d’une séance, selon ce qu’exprime la personne, et selon son besoin, l’accent va être mis sur le vécu corporel, puis émotionnel, et cognitif. « Que ressentez-vous, qu’éprouvez-vous maintenant en me disant cela ? »
La Gestalt-thérapie explore plus le comment que le pourquoi. Et les questions servent à éclairer ce que vit la personne dans l’instant où s’exprime la parole. Dans ce moment de la séance, la relation thérapeutique est centrale « Comment est-ce pour vous de me le dire ici et maintenant ? » Dans cet esprit, ce que ressent le thérapeute est parfois nommé au moment où cette expression peut aider la prise de conscience. Les échanges entre la personne et le thérapeute sont essentiels car ce qui se passe entre eux illustre les modalités relationnelles. Il s’agit d’ « apparaître à l’occasion de l’autre » comme le propose Jean-Marie Robine.
En Gestalt-thérapie, des objets sont parfois utilisés pour symboliser différentes facettes de la personne et les faire dialoguer entre elles. Il est aussi possible de faire venir symboliquement quelqu’un pour, par exemple, oser lui parler alors que dans la réalité la personne ne peut le faire. Le recours au dessin, modelage, conte favorise parfois l’expression de soi. Et à chaque expérimentation, le thérapeute est attentif aux vécus corporels et émotionnels, cognitifs et relationnels.
Il s’agit de rendre conscience de son propre être –au monde, de ses modalités d’ajustement aux situations, aux autres, d’accepter et de faire évoluer ce qui nuit pour gagner en liberté.
Et pour ce faire, en tant que thérapeute, avant tout je m’adapte à la demande de la personne, je m’ajuste le mieux possible à ce qui m’apparaît d’elle. 

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